Dans la peau de John Malkovich
Le casting : John Cusack, Cameron Diaz, Catherine Keener et bien sûr John
Malkovich
L'histoire : Craig, marionnetiste de passion, découvre dans son nouveau
lieu de travail une petite porte qui mène droit...dans la peau de John
Malkovich...
Note moyenne :
Les critiques :
Critique des Cahiers du cinéma (n°541) :
Dans la peau de John Malkovich est un titre à prendre
au sens littéral. Au centre du film, donc, le corps de l'acteur (son
cerveau sera le point de vue subjectif de ses occupants successifs) ouvert "aux
visites" par la grâce d'un mystérieux passage mis à
jour dans une petite société new-yorkaise ; objet de toutes les
convoitises, propice à tous les transferts de désirs, il est
un pur moteur dramatique. [...] Mais sous des dehors expérimentaux, Jonze
reste tributaire d'une logique scénaristique, obéissant aux critères
précis des rebondissements, des quiproquos et du marivaudage le plus
classique, même lorsqu'il pose les jalons d'un art de l'imprécision
ou de l'imperfection (faux raccords, photo sale, cadres vagues, etc.). Réflexion
trouble sur l'identité du désir et la fragilité de l'édifice
mental, parfois hilarant, Dans la peau de John Malkovich propose un véritable
paradoxe, séduisant et original, entre romanesque et expérimentation
brute, malgré l'écart constaté parfois entre l'ambition
du projet, stimulante, et la qualité du résultat.
Critique de Télérama (guide du cinéma
chez soi 2002) : TT (sur
TTT)
[...]entre Craig (formidable John Cusak), marionnetiste tout occupé
à mettre en scène dans les rues de New York un Abélard
et Héloïse grivois, et sa femme, Lotte (Cameron Diaz... méconnaissable),
obsédée par la santé et l'équilibre psychique de
son perroquet, de son iguane et de son chimpanzé, il y a quelque chose
qui cloche. On ne vous révélera pas la manière dont John
Malkovich - le vrai - va être transformé en une sorte de poupée
gigogne, hébergeant en lui, malgré lui, divers corps avides de
profiter de sa célébrité et de son potentiel érotique.
Si l'on en croit ce mystérieux processus, le vagin mène droit
au cerveau... Fable féministe ? Via ce Malkovich multiusage, une femme
délaissée reprend le dessus en séduisant sa rivale. De
manipulateur, l'homme est devenu pantin.
Les commentaires :
Lecture impossible, erreur n°1146Table 'cinecultes.malkovich' doesn't existIl y a commentaire :
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